Danse, danse fandango
En rond de vautour
Nova, la nova taureau
Écorne les jours
Quand louvoient dans ta robe à pois
Tes hanches galbées de guitare
Tu es si belle, Madona
Sous les orangers d'Alcazar
Au ciel ardent de ma bohême
L'oiseau ne connaît pas de loi
Si je t'aime, pauvre Carmen
Si je te veux, malheur à toi
J'ai dans ma poche un long couteau
Pour écorcher dès qu'ils aboient
Chiens andalous, et boléros
Sur les sentiers de la peña
Crève, crève flamenco
Le monde alentour
Tes yeux, tes beaux yeux Mado
Suffiront toujours
De la péninsule Ibérique
Nul n'existe, autant que moi
Mourant sur tes seins magnifiques
Aux gorges brisées de Ronda
Quel duende, quand dans l'arène
Tes coups de griffes, petit chat
Vidaient mon coeur par l'abdomen
Puisque le tien ne m'aimait pas!
Avec ton châle de manille
Je n'ai pas eu d'autre choix
Que d'étrangler tout ce qui brille
Et puis ta nuque sous mes doigts
Saigne, saigne le fado
À tes blancs atours
Ton corps, ton corps aux corbeaux
Cramoisi d'amour
Très imagé et rythmé . Toute la violente braise du Flamenco dans la tournure des mots et de la trame de cet amour-drame
RépondreSupprimer