Le Badaud parisien
Au fil de la ville, au gré du courant
Glisse en laissant des traces, à la surface,
La vie
Quand l’eau danse et balance en silence
Se devinent le temps qui passe et l’absence
Même si,
Assis, le badaud se repose en face.
Combien d’étoiles tissent la toile de l’eau
Que l’homme aimant habille et déshabille
D’en haut,
Sitôt qu’apparaît derrière ses lunettes
De la femme, rêvée la fine silhouette
Mais si,
Et son reflet, par un jeu de miroir
Lui livre ses attraits depuis le pont Des Arts.
Mais ce n’était qu’un rêve étrange et fou
Et les images humides s’éloignent, floues.
Lors c’est la solitude du citadin
Qui réveille sa vie dans le petit matin.
Elle
Isolée dans le gris du monde,
Elle attend quelque chose.
Dimanche, elle sortira peut-être,
Peut-être, si elle ose.
Le regard dans le flou du ciel,
Hier, c’était si lourd.
Dimanche, elle sortira peut-être,
Peut-être, faire un tour.
Oublier que rien ne s’efface,
Mais que tout disparaît.
Dimanche, elle sortira peut-être,
Peut-être, si l’air est frais.
Fixer le présent dans l’instant,
A l’instant où tout passe.
Dimanche, elle sortira peut-être,
Peut-être, elle est si lasse.
Emporter le cri du silence
Lorsque tout se défait.
Dimanche, elle sortira peut-être
Peut-être, le pas distrait.
Les yeux tournés vers l’intérieur
C’est la vie qui se tait.
Dimanche est passé sans peut-être,
Sans peut-être, à jamais.
"Elle" triste et belle ritournelle
RépondreSupprimerJe préfère "Le badaud parisien".
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